DQM – MDM : les données métiers

Méthodes, outils, bonnes pratiques

Séminaire

  • Filière :

    Gestion de données

  • Sous-filière :

    MDM

  • Référence

    DQM

  • Durée

    2 jours (14 h)

  • Prix par personne HT

    1 390 € HT

Description

Avec de nombreux exemples à l’appui, ce séminaire aborde les différents aspects d’une problématique à laquelle sont confrontées les entreprises d’aujourd’hui : faire en sorte que leurs applications traitent et exploitent des données crédibles, représentatives de leur domaine et dignes de confiance.

En deux journées denses, tout ce que doivent savoir les DSI, chefs de projet, référents métier et maîtrises d’ouvrage : une synthèse des concepts, critères, outils, méthodes et bonnes pratiques, pour fiabiliser les données sur lesquelles sont fondés les traitements SI.

Objectifs pédagogiques

  • Connaître les concepts, critères, outils, méthodes et bonnes pratiques pour fiabiliser les données sur lesquelles sont fondés les traitements SI.
  • Savoir concilier données et impératifs métiers.
  • Connaître les principaux critères de qualité pour décrire les données patrimoniales et externes.
  • Etudier la démarche qualité et son appropriation par la maîtrise d’ouvrage.
  • Connaître les outils pour améliorer la pertinence métier des données ; le projet qualité et son phasage.
  • Appréhender les solutions disponibles aujourd’hui, le domaine spécifique des données stratégiques et l’approche MDM.

Public cible

DSI et leurs collaborateurs directs, chefs de projets, référents métiers et maîtres d’ouvrages, direction générale.

Pré-requis

Connaissances de base en Systèmes d’Information

Modalités d’évaluation

En fin de formation, un questionnaire d’évaluation à chaud est complété par chaque stagiaire et une attestation de formation lui est remise. Cette formation ne donne pas lieu à une évaluation formalisée des acquis de la formation.

Méthodes pédagogiques

50 % théorie/ 50 % retours d’expérience et échanges

Programme de la formation

1er jour

1. Les enjeux de la qualité des données

  • Le positionnement :
    • Les définitions : DQM, une préoccupation globale, MDM, la qualité et la pertinence des données patrimoniales (données de référence).
    • La qualité des données en tant que vecteur de création de valeur.
    • Les événements déclencheurs : mise en place d’un ERP, fusion d’entreprises, concurrence, etc.
  • L’impact de la qualité des données sur les performances de l’entreprise:
    • « Garbage in, garbage out » : la qualité des résultats dépend de la qualité des entrées.
    • Les enjeux : réduction des risques et des coûts, « compliance ».
    • Les conséquences négatives d’une non-qualité : traitements à recommencer, remise à niveau des Bases de Données, résultats erronés, clients mécontents.
    • Tout ce que peut attendre l’entreprise d’une démarche qualité : valorisation du chiffre d’affaires, performances métier, meilleure satisfaction des utilisateurs, etc.
  • La réticence des entreprises :
    • Une responsabilité non revendiquée.
    • Le manque d’implication de la direction générale.
    • Une qualité mal perçue et mal positionnée dans le SI.
    • La crainte de devoir reconsidérer l’architecture applicative du SI.
    • Un ROI parfois contesté.
  • Les niveaux de maturité de l’entreprise vis-à-vis de ses données :
    • Les quatre niveaux de maturité : indiscipliné, réactif, proactif et managé.
    • Les critères caractéristiques et les moyens de passer d’un niveau à l’autre.

2. La démarche qualité

  • Données, informations et connaissances :
    • La prise en compte du Big Data.
    • L’hétérogénéité des sources de données.
    • La nécessité de procéder à une véritable cartographie des données existantes.
    • Émergence de nouvelles représentations : XML, NoSQL, JSON, etc.
    • Le traitement qualité, spécifique de chacun des types de données : Internet, texte, bureautique, XML, Base de Données.
  • Les cercles vertueux de la qualité :
    • Cercle 0 : les Bases de Données structurées et les données centrales (MDM).
    • Cercle 1 : les données publiques (Open Data) et les données partenaires professionnels (banques, administration, etc.).
    • Cercle 2 : les données semi-structurées issues de liens XML.
    • Cercle 3 : les données internes issues de la bureautique.
    • Cercle 4 : les données en provenance des réseaux sociaux d’entreprise et publics.
    • Cercle 5 : les données issues de la presse et d’Internet.
  • La modélisation des données : l’acte fondateur :
    • Le lien entre modélisation et qualité.
    • Les solutions pour modéliser les données et l’apport particulier de Merise.
    • Exemple concret.
  • Les bonnes questions à se poser :
    • Quelles sont les contraintes et les spécificités liées à chaque cercle vertueux ?
    • Les modes de traitement (différé, temps réel, mobile, etc.) ont-ils une influence sur la stratégie de qualité ?
    • Quelles natures de contrôles faut-il instaurer ?
    • Quel niveau de confiance accorder aux historiques ?
  • Les facteurs de réussite :
    • Standardisation, prendre son temps, recherche d’unicité des données, bonne gestion des habilitations, définition des KPI, etc.
    • Exemples concrets.

3. Les critères de qualité

  • Les principaux critères de qualité :
    • Fraîcheur
    • Disponibilité
    • Complétude
    • Exactitude
    • Conformité aux standards
    • Sécurité
    • Sémantique
    • Représentativité
    • « Trouvabilité » (Findability)
    • Duplication, intégrité, cohérence.
  • La personnalisation des critères :
    • La signification réelle des critères de qualité selon le domaine métier.
    • Exemples concrets.

4. Les indicateurs de qualité

  • Le recours aux indicateurs :
    • Les indicateurs (KPI), au cœur du suivi qualité.
    • Les familles de critères.
    • Cas concrets.
  • Comment les choisir ou les définir :
    • Méthodes (souvent empiriques) de détermination des critères.
    • Exemples concrets. Comment les mesurer
    • Techniques de mesure et de calcul des critères.
    • Exemples concrets.
  • L’exposition des critères aux usagers :
    • Systèmes d’alerte.
    • Applications spécifiques.
    • Dashboards et scoreboards.

5. Les outils de la démarche qualité

  • Les méthodologies (Frameworks) liées à l’approche qualité :
    • Les principes méthodologiques.
    • TDQM, TIQM.
  • Les techniques d’amélioration de la qualité :
    • Le profilage (Profiling).
    • La standardisation.
    • Le nettoyage (Cleansing).
    • Le rapprochement (Matching).
    • L’enrichissement.
    • La décomposition (Parsing).
    • La surveillance (Monitoring).
    • L’élimination du bruit.
    • Exemples concrets.
  • Panorama des solutions actuelles :
    • Les outils de travail « foncier » sur les données.
    • Les solutions intégrées à une plateforme globale : SAP, IBM, Oracle.
    • Les outils issus du décisionnel : SAS (DataFlux), Talend, Informatica, Microsoft.

6. Le projet qualité

  • L’organisation du projet :
    • Structure de l’équipe.
    • Le rôle accompagnateur de l’informatique.
    • Mise en œuvre d’une structure permanente de contrôle.
    • Les profils sur lesquels s’appuyer.
    • L’importance du projet pilote (POC).
    • La seule « vraie » comparaison à faire.
  • Le phasage :
    • Détermination des domaines de pertinence de la qualité.
    • Détermination des services nécessaires à la mise en place et au bon fonctionnement du processus de qualité.
    • Cartographie des fournisseurs et consommateurs de données : maintenance, qualité, gestion et cycle de vie des données.
    • Mise en œuvre des moyens de calcul et de mesure des indicateurs permettant d’illustrer les apports de la qualité sur la performance de l’entreprise.
    • Mise en œuvre des livrables de suivi à destination du management de l’entreprise, de la DSI, des directions opérationnelles.

2ème jour

7. MDM: Master Data Management

  • Les données « maîtres » :
    • Définition des données « maîtres » (références ou patrimoniales) uniques et communes à l’ensemble du SI.
    • Cartographie des processus de création et de mise à jour des données « maîtres ».
    • Les liens entre MDM et démarche qualité.
    • Les données candidates au modèle MDM : clients, produits, identités, etc.
    • La réalité du terrain : les applications anciennes, les progiciels externes fermés.
  • Les motivations MDM :
    • Amélioration de la fiabilité opérationnelle des applications.
    • Simplification de l’architecture applicative globale du SI.
    • ROI démontrable : gains en chiffre d’affaires, maintenance simplifiée, anomalies clients réduites.
  • Ce qu’implique un projet MDM :
    • Distinction entre construction du référentiel et interactions avec les applications.
    • Identification des sources de données référentielles.
    • Collecte des données, interfaces et transformations.
    • Mise en place des règles d’administration et de gestion.
    • Les usages MDM : collaboratif, opérationnel et analytique.

8. Les architectures MDM

  • Le « golden record » ou point de vérité :
    • Définition.
    • Avantages du point de vérité unique.
    • Un spectre étendu : du « replâtrage » à la refonte des applications consommatrices.
  • Les trois architectures envisageables :
    • Consolidée unique, consolidée avec référentiels multiples, mode registre. (Conséquences sur les applications existantes : fonctionnement « avant » et « après », conséquences sur les nouveaux projets, publication et synchronisation, avantages, inconvénients, complexité, coûts)
    • Comparaison récapitulative des solutions.
    • Un mini projet concret avec point de vérité unique.

9. Les fonctions MDM

  • Les fonctionnalités assurées par un MDM :
    • Gestion des identifications : cohérence des données par domaines d’usage.
    • Gestion de la qualité.
    • Gestion de la hiérarchie des données, des groupes et des liens entre données.
    • Gestion du cycle de vie des données : création, modification, suppression.
    • Sécurité, confidentialité, « logging ».
  • Les métadonnées :
    • Equilibre et choix des métadonnées.
    • Les familles de métadonnées : nom, cycle de vie, contacts, définition, représentation, gestion.
    • Normes et références envisageables.
    • Exemples concrets.

10. Les solutions MDM

  • Les offres du marché :
    • Les offres verticales : environnements dédiés.
    • Les offres multidomaines : ouverture aux produits tiers et données externes.
    • La segmentation en MDM collaboratifs, transactionnels et analytiques.
    • Les solutions concrètes de DataFlux, IBM, Informatica, Microsoft, Oracle, Orchestra Networks, SAP, Software AG, Talend.
  • L’interfaçage MDM avec les applications externes :
    • Interfaçage des données.
    • Accès aux fonctionnalités MDM depuis un applicatif tiers, les Frameworks
    • Solutions concrètes : IBM Infosphere, SAP Java API MDM, Talend, Informatica, etc.

11. Vers la gouvernance des données

  • Convergence de la qualité et MDM :
    • Vers un processus plus global de gouvernance des données.
    • Démarches envisageables pour y parvenir.
    • Les ingrédients de la gouvernance des données.
    • Profil du « Data Scientist », CDO (Chief Data Officer) ou Architecte des Données.
  • Les bonnes pratiques :
    • Nécessité de faire apparaître la gouvernance des données comme un levier clé de l’entreprise, accepté par tous : avoir l’appui de la direction générale.
    • Prendre son temps et bien choisir les premières cibles. Importance du POC sur un domaine « garanti ».
    • Mise en œuvre et positionnement d’une structure responsable, située à un niveau suffisant de l’organigramme.
    • Permettre aux usagers, au-delà de la qualité, de suivre leurs données métier.
    • Déléguer aux métiers la mise en place des règles liées aux données.
    • Suivre les métriques associées aux données.
    • Mettre en œuvre des outils (proches de la qualité) pour nettoyer, enrichir et valider les données.

Qualité

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